La vitamine D agit en interaction avec des cofacteurs
Les nutriments agissent différemment de la médecine allopathique, ils ne sont pas des “médicaments contre la maladie”, dénomination sous laquelle ils sont parfois commercialisés. Ils sont des éléments essentiels des différents processus métaboliques de l’organisme. Lorsque ces divers processus physiologiques fonctionnent de manière optimale, le mécanisme global de ces processus interconnectés permet un organisme en bonne santé. Ils sont donc interdépendants et agissent en étroite corrélation.
Au contraire, lorsque le fonctionnement de certains de ces processus est perturbé en raison d’une carence en nutriments, il en résulte différentes pathologies. Puisque tous ces processus s’imbriquent / s’entremêlent étroitement, de nombreux nutriments interagissent de manière permanente / sans cesse. La vitamine D ne fait donc pas exception à la règle :
La vitamine D ne peut remplir son rôle au sein de l’organisme que lorsque l’apport en l’ensemble des autres nutriments influençant sensiblement l’action de celle-ci est également assuré. |
Tous les effets produits par la vitamine D dépendent intégralement de divers autres nutriments, permettant notamment :
- La conversion de la vitamine D3 en sa forme active
- L’activation des gênes
- L’activation des enzymes et des protéines
- L’assimilation du calcium
De plus, ces divers autres nutriments provoquent également de nombreuses interactions indirectes qui concernent la régulation de la forme hormonale de la vitamine D.
Les combinaisons de nutriments les plus importantes
Dans cet article, nous traiterons des principales interactions et combinaisons de nutriments immédiatement essentielles à une action optimale de la vitamine D, mais également à un apport approprié en vitamine D. Celle-ci interagit principalement avec les nutriments suivants :
Nutriment | Interaction | Besoin* | Degré de carence** | Surdosage préoccupant ? | Combinaison recommandée avec la vitamine D ? |
Calcium | La vitamine D régule l’assimilation | 1000mg | Moyenne | oui | Oui, en cas de faible taux de calcium. Combiné au magnésium. Si possible choisir le citrate. |
Phosphore | La vitamine D régule l’assimilation | 700mg | Très faible | oui | Non, l’approvisionnement est optimal. |
Vitamine K2 | Active les protéines produites grâce à la vitamine D, permet le transport et l’assimilation du calcium | 70µg | Moyenne à élevée | non | Oui, généralement. Environ 100µg de K2 par dose quotidienne de vitamine D. Choisir la vitamine K2 MK7. |
Magnésium | Nécessaire à la transformation de la vitamine D en sa forme active | 400mg | Moyenne | à surveiller | Oui, en cas d’apport incertain en magnésium. Privilégier le gluconate ou le citrate. |
Vitamine A (rétinol) & bêta-carotène (forme préliminaire de la vitamine A) | Régule les gênes en corrélation avec la vitamine D, régulation mutuelle | 1mg | Très faible | oui | Uniquement en cas de mauvais approvisionnement. Privilégier l’apport par le biais de l’alimentation. Choisir des compléments contenant de la bête-carotène (forme précoce de la vitamine A) naturelle (9-cis) afin d’éviter un surdosage. |
Zinc | Nécessaire à la production des récepteurs de vitamine D | 10mg | Faible | oui | Uniquement en cas de faible assimilation. |
Bore | Impliqué avec la vitamine D dans le métabolisme des minéraux | n.c | Aucune étude | ? | Aucune recommandation possible. |
*Besoin exprimé pour un adulte, selon la DGE ** Appréciation si disponible, selon l’étude nationale de consommation II en Allemagne, différemment selon les études correspondantes
Vitamine D, calcium et phosphore/phosphate
L’une des fonctions les plus connues de la vitamine D réside dans le rôle essentiel qu’elle joue lors de l’assimilation du calcium et du phosphate dans l’intestin : ces deux substances ne peuvent être assimilée par la biais de l’alimentation que grâce à la vitamine D, mais sans celle-ci, elles se trouvent dans l’incapacité de remplir leurs fonctions essentielles à la construction osseuse ainsi qu’au métabolisme énergétique.
La vitamine D est donc primordiale pour la santé osseuse. Toutefois, elle joue simplement le rôle d’intermédiaire et ne peut absolument pas déployer son action si un apport optimal en calcium et en phosphore n’est pas assuré.
Le calcium : une quantité trop faible est toute aussi nocive qu’une quantité trop élevée
Le calcium est essentiel à la construction osseuse, mais également pour les muscles, les nerfs, la transformation de l’amidon en sucre, la division cellulaire, la préservation des membranes cellulaires, la coagulation sanguine, l’activation de nombreuse enzymes et hormones, et pour finir, la régulation du taux de PH.
Aliment | Teneur en calcium en mg/100g |
Graine de pavot | 1460 |
Emmental | 1370 |
Fromage à pâte dure (comme le parmesan) | 1100 |
Fromage au lait de vache | 1000 |
Gouda | 960 |
Sésame | 780 |
Camembert | 600 |
Amande | 250 |
Noisette | 225 |
Amarante | 215 |
Choux vert | 210 |
Roquette | 160 |
Épinard | 120 |
Lait | 120 |
Haricots rouges | 100 |
D’un autre côté, une quantité trop importante de calcium est également préjudiciable, puisque celui-ci peut être stocké dans les tissus et les organes, risquant de provoquer de sévères conséquences négatives sur la santé.
Le calcium: toujours combiné au magnésium
L’assimilation de calcium par le biais de compléments alimentaires n’est recommandée que dans certains cas exceptionnels, puisqu’un surdosage peut nuire dangereusement à la santé. Si la situation l’exige, il vaut mieux privilégier l’assimilation de la forme chimique, le citrate de calcium. En effet, celui-ci est bien mieux absorbé par l’organisme. Le corail sango représente une excellente alternative puisqu’il présente des spécificités minérales quasiment idéales.
Le phosphore, une question d’équilibre
La vitamine D régule également l’assimilation du phosphore. Outre le calcium, celui-ci constitue le minéral le plus présent dans notre organisme. Inversement, le phosphore régule également la conversion de la vitamine D en sa forme hormonale active. (4)
Une assimilation trop importante de phosphore proportionnellement au calcium entraîne de effets négatifs : le taux élevé de phosphore diminue la forme hormonale de la vitamine D, réduisant ainsi l’assimilation du calcium. L’organisme dissout ensuite le calcium présent dans les os, ce qui peut provoquer une ostéoporose.
En outre, une quantité de calcium trop importante entraîne des troubles de l’exploitation du calcium et ainsi une calcification des muscles et des artères, ce qui représente un risque considérable. (5, 6)
Le ratio phosphore/calcium devrait autant que possible ne pas dépasser 1:1. Cependant, les régimes actuels contiennent la plupart du temps une proportion de phosphore nettement plus élevée. La consommation excessive de produits d’origine animale est particulièrement nuisible, puisque le ratio s’élève en partie à 20:1 en faveur du phosphore. Il en va de même pour les limonades, puisque qu’un verre de cola contient jusqu’à 500mg de phosphore, autrement dit, le besoin quotidien est déjà pratiquement couvert.
C’est pourquoi, en raison de sa teneur importante en phosphore, le lait ne constitue pas une source appropriée de calcium, malgré que celui-ci y soit présent en importante quantité. Les compléments alimentaires ne devraient pas contenir de phosphore, sauf en présence de certaines pathologies.
Vitamine D et vitamine K2
La relation existant entre la vitamine D et la vitamine D mérite une attention particulière. La vitamine K, bien que relativement méconnue, joue un rôle essentiel dans lors du transport et de l’exploitation du calcium assimilé. (7)
En outre, la vitamine K se charge de l’activation des protéines formées par l’intermédiaire de la vitamine D et de la vitamine A. Ainsi, en l’absence de vitamine K, ces deux vitamine D et A seraient inefficaces à plusieurs niveaux.
La vitamine K2 protège d’une calcification
Sans vitamine K2, l’organisme risque de ne pas pouvoir exploiter correctement le calcium assimilé, celui-ci risque ainsi de former des plaques stockées dans les vaisseaux et les tissus. (8, 9) Il en résulte un risque de calcification pouvant prendre la forme de calculs rénaux et d’arthérosclérose, mais ce phénomène provoque également de nombreux autres risques pour la santé. (10)
En l’absence de vitamine K, le calcium assimilé grâce à la vitamine D peut donc même s’avérer dangereux pour la santé. C’est pourquoi, lors de l’assimilation de vitamine, il faut constamment veiller á fournir un apport suffisant en vitamine K2. |
L’apport en vitamine K
Les personnes adultes ont besoin d’une quantité de vitamine K2 comprise entre 100 et 200mcg, celle-ci se trouve uniquement dans la viande, certains aliments fermentés, ainsi que dans les produits laitiers. Malheureusement, les données exactes ne sont actuellement pas disponibles. Certes, l’organisme est capable de convertir une quantité quelque peu plus élevée de vitamine K1 en vitamine K2, toutefois, ce processus est altéré / entravé / perturbé chez de nombreuses personnes.
Vitamine D et vitamine A
La corrélation entre la vitamine D et la vitamine A est tout à fait intéressante, puisqu’elle exige une vision holistique des effets produits par la vitamine D. Ces vitamines se soutiennent toutes deux mutuellement, mais, dans certaines situations, elles peuvent également être des adversaires directes. Tous les effets “non-calcémiques” de la vitamine D dépendent directement de la vitamine A. (14, 15).
Ainsi, l’activation de nombreux gênes ainsi que la synthèse de protéines essentielles exigent aussi bien l’intervention de la vitamine A, que de la vitamine D, en concentration équilibrée. Si l’équilibre est rompu, les deux vitamines réagissent en tant qu’adversaires directes. (16, 17) Si l’apport en ces deux vitamines est suffisant, toutes deux se régulent et se soutiennent de manière réciproque dans leur action, mais elles protègent également l’organisme contre leur toxicité mutuelle.(18-20)
Un apport insuffisant en vitamine A empêche alors la vitamine D de remplir correctement ses fonctions, tandis qu’un apport trop important en vitamine A altère les effets de la vitamine D.
Vitamine A : privilégier la bêta-carotène
Généralement, l’apport en vitamine A s’effectue correctement. C’est la raison pour laquelle il est déconseillé d’avoir recours à des compléments alimentaires contenant d’importantes quantités de vitamine A. Le cas échéant, il faut privilégier les compléments avec une teneur modérée en bêta-carotène, une forme précoce de la vitamine A, présente dans de nombreux fruits et légumes rouges. À partir de cette pré-vitamine A, l’organisme est capable de produire la quantité exacte de vitamine A dont il a besoin pour assurer l’équilibre, sans risquer un surdosage.
Le besoin en vitamine A peut aisément être couvert par le biais de l’alimentation
La bêta-carotène dans la quasi-totalité des fruits et légumes jaunes et oranges (carottes, courges, abricots, pêches), mais elle est également présente dans les légumes aux feuilles vert-foncé (épinards, brocolis).
Le besoin en vitamine A, qui équivaut à 1mg, peut aisément être couvert par l’alimentation. L’apport par le biais de l’alimentation est nettement à privilégier à un apport par le biais de compléments.
Voici la teneur en bêta-carotène de différents aliments :
Aliment | Teneur en bêta-carotène/100g | Correspond ~ vitamine A |
Abricot (sec) | 35000 µg | 5800 µg |
Carotte (crue) | 9800 µg | 1630 µg |
Patate douce | 7900 µg | 1300 µg |
Chou vert (cru) | 5200 µg | 860 µg |
Mangue (séchée) | 5150 µg | 850 µg |
Épinard | 4800 µg | 800 µg |
Melon miel | 4700 µg | 780 µg |
Fenouil | 4700 µg | 780 µg |
Blette | 3500 µg | 580 µg |
Chicorée | 3400 µg | 560 µg |
Poivron rouge | 2125 µg | 350 µg |
Kaki | 1600 µg | 260 µg |
Jus de mangue bio | 1200 µg | 200 µg |
En cas d’assimilation de compléments alimentaires, il faut impérativement veiller à ce que ceux-ci contiennent de la bêta-carotène naturelle, et non de la vitamine A synthétique (rétinol).
Dans le même sens, la bêta-carotène synthétique devrait également être évitée, puisque la bêta-carotène synthétique (trans) et la bêta-carotène naturelle (9-cis) sont fondamentalement différentes sur le plan chimique.
Vitamine D et magnésium
Le magnésium est impliqué dans toutes les étapes de transformation nécessaires à la conversion de la vitamine D3, issue de l’alimentation ou résultant de la synthèse par l’organisme grâce au soleil, en sa forme active.
Sans une quantité suffisante de magnésium, l’organisme ne peut donc pas exploiter la vitamine D, puisque celle-ci est condamnée à rester coincée dans sa forme inactive. (21) |
Ceci explique, entre autres, la forme de rachitisme résistante à la vitamine D, cette pathologie ne peut être traitée que grâce à l’assimilation de magnésium. (22) La conversion de la vitamine D ne nécessite que d’infimes quantités de magnésium, si bien que, la plupart du temps, ce mécanisme ne fonctionne pas encore de manière optimale, même en cas d’apport moyen en magnésium. Vous trouverez de plus amples informations sur ce sujet en consultant notre article détaillé :
Les prétendus effets secondaires résident dans une carence en magnésium
Dans le sens inverse, le danger réside dans cette corrélation existant entre la vitamine D et le magnésium, à savoir, que l’assimilation de compléments de vitamine D fortement dosés peut un peu trop aisément entraîner une carence en magnésium, lorsque l’apport en magnésium est d’ores et déjà insuffisant. En effet, plus la quantité de vitamine D assimilée est importante, plus l’organisme va convertir de la vitamine D, entraînant ainsi une hausse conséquente de la consommation de magnésium.
Dans certains cas, ce phénomène provoque l’apparition des “effets secondaires dus à des doses élevées de vitamine D”, tels que des arythmies cardiaques, des crampes musculaires, ou encore des crises de panique. Ces prétendus effets secondaires, très brièvement reportés, présentent des symptômes qui sont, en réalité, la conséquence d’une carence en magnésium causée par la vitamine D.
Un faible de taux de vitamine D causé par une carence en magnésium
Parallèlement, une carence magnésium sous-jacente peut également être la cause possible d’un taux de vitamine D relativement faible. Cela pourrait permettre d’expliquer pourquoi, chez un grand nombre de personnes, le taux de vitamine D n’augmente pas, malgré une exposition au soleil suffisante et/ou l’assimilation de compléments, La vitamine D ne pouvant être transformée, le taux de vitamine D25-(OH) ne croît naturellement pas non plus. (23)
Apport en magnésium
Les adultes ont besoin d’une quantité quotidienne de magnésium équivalant à 400 mg. Le magnésium est présent en quantité importante par exemple dans les produits à base blé complet, l’amarante, chez certaines algues, dans les graines de courge et de tournesols, le sésame, le chocolat, les noix de cajou, le tempeh et les amandes. L’alimentation représente également le meilleur moyen d’assurer un apport optimal en magnésium.
Aliment | Teneur en magnésium/100g |
Graine de tournesol | 420 mg |
Sésame | 350 mg |
Amarante | 300 mg |
Graine de courge | 285 mg |
Quinoa | 275 mg |
Noix de cajou | 270 mg |
Tempeh | 230 mg |
Amande | 170 mg |
Cacahuètes | 160 mg |
Haricots rouge | 150 mg |
Lentilles | 130 mg |
Farine d’avoine | 130 mg |
Pois | 120 mg |
Blette | 80 mg |
Épinard | 60 mg |
Vitamine D, zinc et bore
Les récepteurs de vitamine D se trouvant dans la quasi-totalité de nos cellules et responsable de l’action de la vitamine D, est le produit de deux molécules. C’est pourquoi, lors d’une grave carence en zinc, les fonctions de la vitamine D peuvent être limitées, l’organisme étant effectivement incapable de produire les dits récepteurs. (25, 26)
L’oligo-élément Bore, au contraire, favorise les fonctions de la vitamine D aux parois cellulaires, mais elle participe également à différents aspects du métabolisme de la vitamine D. (27) Dans ce contexte, le bore semble principalement jouer un rôle dans le métabolisme des minéraux. (28-30)
Toutefois, dans les deux cas, la carence doit manifestement être profondément marquée, pour entraver sensiblement le métabolisme de la vitamine D, ce pourquoi cette corrélation fait l’objet de très rares recherches.
Graphique : la vitamine D et ses interactions avec les autres nutriments
Le graphique ci-dessus résume de manière simplifiée, la façon dont les divers nutriments entrent en interaction.
Le dosage possible du complexe de vitamine D
Les compléments alimentaire ne devraient être assimilés que lorsqu’ils s’avèrent véritablement nécessaires. Les explications fournies par cet article ont explicitement omis d’exposer á quel point l’équilibre des nutriments est sensible et d’expliciter dans quelle extrême mesure ces nutriments exercent une influence réciproque les uns sur les autres.
Toutefois, dans certaines situations, il peut être judicieux d’assimiler le complexe intégral de vitamine D. Par exemple, lorsque des problèmes intestinaux complexifient l’assimilation générale des nutriments, ou encore lorsque des traitements lourds sont administrés. Dans de tels cas, voici une proposition de dosage possible lorsque les nutriments interagissent de manière optimale.
Nutriment | Dosage | Forme |
Vitamine D | 2000 UI | Vitamine D3 (cholécalciférol) |
Vitamine K | 100 µg | Vitamine K2 sous forme de MK7 |
Bêta-carotène | 400 µg | Bêta-carotène naturelle (9-cis) |
Calcium | 300 mg | Citrate ou orotate de calcium |
Magnésium | 200 mg | Gluconate ou acétate de magnésium |
Zinc | 5 mg | Gluconate ou orotate de zinc |
Conclusion sur la vitamine D et les cofacteurs
la vitamine D agit en étroite corrélation avec de nombreux autres nutriments. C’est pourquoi, lors de l’assimilation de compléments de vitamine D fortement dosés, il faut tout particulièrement veiller à que ce système ne subissent aucun déséquilibre. Il faut également s’assurer d’un apport suffisamment élevé en cofacteurs. La vitamine K2 et le magnésium sont des compléments particulièrement recommandés, tant que leur apport par le biais de l’alimentation est incertain. Actuellement, certains fabricants de compléments de vitamine D reconnaissent également l’existence de ces interactions, et proposent ainsi des compléments complexes, qui combinent la vitamine D avec certains cofacteurs, voire l’intégralité.
Sources
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