Cofacteurs vitamine D

Cofacteurs de la D3 

Cofacteurs vitamine D

La vitamine D et ses interactions avec les autres nutriments : pourquoi la vitamine D doit être combinée à certains cofacteurs, tels que la vitamine K, le magnésium et la vitamine A.

La vitamine D agit en interaction avec des cofacteurs

Les nutriments agissent différemment de la médecine allopathique, ils ne sont pas des “médicaments contre la maladie”, dénomination sous laquelle ils sont parfois commercialisés. Ils sont des éléments essentiels des différents processus métaboliques de l’organisme. Lorsque ces divers processus physiologiques fonctionnent de manière optimale, le mécanisme global de ces processus interconnectés permet un organisme en bonne santé. Ils sont donc interdépendants et agissent en étroite corrélation.

Au contraire, lorsque le fonctionnement de certains de ces processus est perturbé en raison d’une carence en nutriments, il en résulte différentes pathologies. Puisque tous ces processus s’imbriquent / s’entremêlent étroitement, de nombreux nutriments interagissent de manière permanente / sans cesse. La vitamine D ne fait donc pas exception à la règle :

La vitamine D ne peut remplir son rôle au sein de l’organisme que lorsque l’apport en l’ensemble des autres nutriments influençant sensiblement l’action de celle-ci est également assuré.

Tous les effets produits par la vitamine D dépendent intégralement de divers autres nutriments, permettant notamment :

  • La conversion de la vitamine D3 en sa forme active
  • L’activation des gênes
  • L’activation des enzymes et des protéines
  • L’assimilation du calcium

De plus, ces divers autres nutriments provoquent également de nombreuses interactions indirectes qui concernent la régulation de la forme hormonale de la vitamine D.

Les combinaisons de nutriments les plus importantes

Dans cet article, nous traiterons des principales interactions et combinaisons de nutriments immédiatement essentielles à une action optimale de la vitamine D, mais également à un apport approprié en vitamine D. Celle-ci interagit principalement avec les nutriments suivants :

CalciumLa vitamine D régule l’assimilation1000mgMoyenneouiOui, en cas de faible taux de calcium. Combiné au magnésium. Si possible choisir le citrate.
PhosphoreLa vitamine D régule l’assimilation700mgTrès faibleouiNon, l’approvisionnement est optimal.
Vitamine K2Active les protéines produites grâce à la vitamine D, permet le transport et l’assimilation du calcium70µgMoyenne à élevéenonOui, généralement. Environ 100µg de K2 par dose quotidienne de vitamine D. Choisir la vitamine K2 MK7.
MagnésiumNécessaire à la transformation de la vitamine D en sa forme active400mgMoyenneà surveillerOui, en cas d’apport incertain en magnésium. Privilégier le gluconate ou le citrate.
Vitamine A (rétinol) & bêta-carotène (forme préliminaire de la vitamine A)Régule les gênes en corrélation avec la vitamine D, régulation mutuelle1mgTrès faibleouiUniquement en cas de mauvais approvisionnement. Privilégier l’apport par le biais de l’alimentation. Choisir des compléments contenant de la bête-carotène (forme précoce de la vitamine A) naturelle (9-cis) afin d’éviter un surdosage.
ZincNécessaire à la production des récepteurs de vitamine D10mgFaibleouiUniquement en cas de faible assimilation.
BoreImpliqué avec la vitamine D dans le métabolisme des minérauxn.cAucune étude?Aucune recommandation possible.

*Besoin exprimé pour un adulte, selon la DGE ** Appréciation si disponible, selon l’étude nationale de consommation II en Allemagne, différemment selon les études correspondantes

Vitamine D, calcium et phosphore/phosphate

L’une des fonctions les plus connues de la vitamine D réside dans le rôle essentiel qu’elle joue lors de l’assimilation du calcium et du phosphate dans l’intestin : ces deux substances ne peuvent être assimilée par la biais de l’alimentation que grâce à la vitamine D, mais sans celle-ci, elles se trouvent dans l’incapacité de remplir leurs fonctions essentielles à la construction osseuse ainsi qu’au métabolisme énergétique.

La vitamine D est donc primordiale pour la santé osseuse. Toutefois, elle joue simplement le rôle d’intermédiaire et ne peut absolument pas déployer son action si un apport optimal en calcium et en phosphore n’est pas assuré.

Le calcium : une quantité trop faible est toute aussi nocive qu’une quantité trop élevée

Le calcium est essentiel à la construction osseuse, mais également pour les muscles, les nerfs, la transformation de l’amidon en sucre, la division cellulaire, la préservation des membranes cellulaires, la coagulation sanguine, l’activation de nombreuse enzymes et hormones, et pour finir, la régulation du taux de PH.

Actuellement, un apport optimal est donc extrêmement important. Au sein de la zone germanophone, uniquement environ 30% des personnes adultes peuvent se permettre un apport insuffisant en calcium, c’est à dire un apport inférieur à l’assimilation quotidienne recommandée de 1000mg. (1-3)
La consommation régulière de fromages permet quasiment toujours de couvrir son besoin en calcium. Il existe également certaines sources végétales, une quantité particulièrement importante de calcium est présente notamment dans les graines et les fruits à coque, ainsi que les légumes aux feuilles vert-foncé et les produits laitiers. Ces sources végétales fournissent d’ailleurs un bien meilleur apport que les produits laitiers, ceux-ci possédant des caractéristiques / spécificités minérales extrêmement défavorables. (Voir ci-après)
Graine de pavot1460
Emmental1370
Fromage à pâte dure (comme le parmesan)1100
Fromage au lait de vache1000
Gouda960
Sésame780
Camembert600
Amande250
Noisette225
Amarante215
Choux vert210
Roquette160
Épinard120
Lait120
Haricots rouges100

D’un autre côté, une quantité trop importante de calcium est également préjudiciable, puisque celui-ci peut être stocké dans les tissus et les organes, risquant de provoquer de sévères conséquences négatives sur la santé.

Le calcium: toujours combiné au magnésium

L’assimilation de calcium par le biais de compléments alimentaires n’est recommandée que dans certains cas exceptionnels, puisqu’un surdosage peut nuire dangereusement à la santé. Si la situation l’exige, il vaut mieux privilégier l’assimilation de la forme chimique, le citrate de calcium. En effet, celui-ci est bien mieux absorbé par l’organisme. Le corail sango représente une excellente alternative puisqu’il présente des spécificités minérales quasiment idéales.

En outre, le calcium devrait constamment être assimilé en combinaison avec du magnésium, afin de préserver mutuellement leur équilibre fragile.
Le magnésium veille à ce que le calcium reste dissout dans le sang, et ainsi que celui-ci ne soit pas entreposé dans les vaisseaux sanguins sous forme de plaques, présentant un risque considérable pour la santé. Le ratio calcium/magnésium présent dans les compléments alimentaire devrait au minimum être de 2:1, au mieux de 1:1, puisque l’alimentation contient généralement beaucoup plus de calcium que de magnésium.

Le phosphore, une question d’équilibre

La vitamine D régule également l’assimilation du phosphore. Outre le calcium, celui-ci constitue le minéral le plus présent dans notre organisme. Inversement, le phosphore régule également la conversion de la vitamine D en sa forme hormonale active. (4)

Une assimilation trop importante de phosphore proportionnellement au calcium entraîne de effets négatifs : le taux élevé de phosphore diminue la forme hormonale de la vitamine D, réduisant ainsi l’assimilation du calcium. L’organisme dissout ensuite le calcium présent dans les os, ce qui peut provoquer une ostéoporose.

En outre, une quantité de calcium trop importante entraîne des troubles de l’exploitation du calcium et ainsi une calcification des muscles et des artères, ce qui représente un risque considérable. (5, 6)

Le ratio phosphore/calcium devrait autant que possible ne pas dépasser 1:1. Cependant, les régimes actuels contiennent la plupart du temps une proportion de phosphore nettement plus élevée. La consommation excessive de produits d’origine animale est particulièrement nuisible, puisque le ratio s’élève en partie à 20:1 en faveur du phosphore. Il en va de même pour les limonades, puisque qu’un verre de cola contient jusqu’à 500mg de phosphore, autrement dit, le besoin quotidien est déjà pratiquement couvert.

C’est pourquoi, en raison de sa teneur importante en phosphore, le lait ne constitue pas une source appropriée de calcium, malgré que celui-ci y soit présent en importante quantité. Les compléments alimentaires ne devraient pas contenir de phosphore, sauf en présence de certaines pathologies.

Vitamine D et vitamine K2

La relation existant entre la vitamine D et la vitamine D mérite une attention particulière. La vitamine K, bien que relativement méconnue, joue un rôle essentiel dans lors du transport et de l’exploitation du calcium assimilé. (7)

Tandis que la vitamine D est responsable de l’assimilation du calcium, la vitamine K veille á ce que celui-ci atteigne sans encombre les zones de l’organisme auxquelles il est d’une nécessité primordiale. 

En outre, la vitamine K se charge de l’activation des protéines formées par l’intermédiaire de la vitamine D et de la vitamine A. Ainsi, en l’absence de vitamine K, ces deux vitamine D et A seraient inefficaces à plusieurs niveaux.

La vitamine K2 protège d’une calcification

Sans vitamine K2, l’organisme risque de ne pas pouvoir exploiter correctement le calcium assimilé, celui-ci risque ainsi de former des plaques stockées dans les vaisseaux et les tissus. (8, 9) Il en résulte un risque de calcification pouvant prendre la forme de calculs rénaux et d’arthérosclérose, mais ce phénomène provoque également de nombreux autres risques pour la santé. (10)

Pour contrer ce phénomène, la vitamine K active la dite protéine matricielle GLA (MGP), laquelle préserve les artères et les tissus d’une calcification. La calcification artérielle représentant la cause principale de maladies artérielles, cardio-vasculaires, et d’infarctus, la vitamine K assume donc une fonction essentielle. En outre, elle active l’hormone ostéocalcine synthétisée grâce à la vitamine D, laquelle se charge de l’intégration du calcium dans la matrice osseuse. (11-13)
En l’absence de vitamine K, le calcium assimilé grâce à la vitamine D peut donc même s’avérer dangereux pour la santé. C’est pourquoi, lors de l’assimilation de vitamine, il faut constamment veiller á fournir un apport suffisant en vitamine K2.

L’apport en vitamine K

Les personnes adultes ont besoin d’une quantité de vitamine K2 comprise entre 100 et 200mcg, celle-ci se trouve uniquement dans la viande, certains aliments fermentés, ainsi que dans les produits laitiers. Malheureusement, les données exactes ne sont actuellement pas disponibles. Certes, l’organisme est capable de convertir une quantité quelque peu plus élevée de vitamine K1 en vitamine K2, toutefois, ce processus est altéré / entravé / perturbé chez de nombreuses personnes.

Différentes formes de vitamine K2 sont présentes dans les compléments alimentaires, celle-ci sont dénommées MK4 et MK7. Les produits appropriés sont ceux qui contiennent la forme MK7 all-trans, qui présente un meilleur degré de résorption, une efficacité supérieure, ainsi qu’une demi-vie bien plus longue par rapport aux autres formes.
Can't find PostID: 1285

Vitamine D et vitamine A

La corrélation entre la vitamine D et la vitamine A est tout à fait intéressante, puisqu’elle exige une vision holistique des effets produits par la vitamine D. Ces vitamines se soutiennent toutes deux mutuellement, mais, dans certaines situations, elles peuvent également être des adversaires directes. Tous les effets “non-calcémiques” de la vitamine D dépendent directement de la vitamine A. (14, 15).

Ainsi, l’activation de nombreux gênes ainsi que la synthèse de protéines essentielles exigent aussi bien l’intervention de la vitamine A, que de la vitamine D, en concentration équilibrée. Si l’équilibre est rompu, les deux vitamines réagissent en tant qu’adversaires directes. (16, 17) Si l’apport en ces deux vitamines est suffisant, toutes deux se régulent et se soutiennent de manière réciproque dans leur action, mais elles protègent également l’organisme contre leur toxicité mutuelle.(18-20)

Un apport insuffisant en vitamine A empêche alors la vitamine D de remplir correctement ses fonctions, tandis qu’un apport trop important en vitamine A altère les effets de la vitamine D.

Vitamine A : privilégier la bêta-carotène

Généralement, l’apport en vitamine A s’effectue correctement. C’est la raison pour laquelle il est déconseillé d’avoir recours à des compléments alimentaires contenant d’importantes quantités de vitamine A. Le cas échéant, il faut privilégier les compléments avec une teneur modérée en bêta-carotène, une forme précoce de la vitamine A, présente dans de nombreux fruits et légumes rouges. À partir de cette pré-vitamine A, l’organisme est capable de produire la quantité exacte de vitamine A dont il a besoin pour assurer l’équilibre, sans risquer un surdosage.

Le besoin en vitamine A peut aisément être couvert par le biais de l’alimentation

La bêta-carotène dans la quasi-totalité des fruits et légumes jaunes et oranges (carottes, courges, abricots, pêches), mais elle est également présente dans les légumes aux feuilles vert-foncé (épinards, brocolis).

Le besoin en vitamine A, qui équivaut à 1mg, peut aisément être couvert par l’alimentation. L’apport par le biais de l’alimentation est nettement à privilégier à un apport par le biais de compléments.

Voici la teneur en bêta-carotène de différents aliments :

Abricot (sec)35000 µg5800 µg
Carotte (crue)9800 µg1630 µg
Patate douce7900 µg1300 µg
Chou vert (cru)5200 µg860 µg
Mangue (séchée)5150 µg850 µg
Épinard4800 µg800 µg
Melon miel4700 µg780 µg
Fenouil4700 µg780 µg
Blette3500 µg580 µg
Chicorée3400 µg560 µg
Poivron rouge2125 µg350 µg
Kaki1600 µg260 µg
Jus de mangue bio1200 µg200 µg

En cas d’assimilation de compléments alimentaires, il faut impérativement veiller à ce que ceux-ci contiennent de la bêta-carotène naturelle, et non de la vitamine A synthétique (rétinol).

Dans le même sens, la bêta-carotène synthétique devrait également être évitée, puisque la bêta-carotène synthétique (trans) et la bêta-carotène naturelle (9-cis) sont fondamentalement différentes sur le plan chimique.

Vitamine D et magnésium

Le magnésium est impliqué dans toutes les étapes de transformation nécessaires à la conversion de la vitamine D3, issue de l’alimentation ou résultant de la synthèse par l’organisme grâce au soleil, en sa forme active.

Sans une quantité suffisante de magnésium, l’organisme ne peut donc pas exploiter la vitamine D, puisque celle-ci est condamnée à rester coincée dans sa forme inactive. (21)

Ceci explique, entre autres, la forme de rachitisme résistante à la vitamine D, cette pathologie ne peut être traitée que grâce à l’assimilation de magnésium. (22) La conversion de la vitamine D ne nécessite que d’infimes quantités de magnésium, si bien que, la plupart du temps, ce mécanisme ne fonctionne pas encore de manière optimale, même en cas d’apport moyen en magnésium. Vous trouverez de plus amples informations sur ce sujet en consultant notre article détaillé :

Les prétendus effets secondaires résident dans une carence en magnésium

Dans le sens inverse, le danger réside dans cette corrélation existant entre la vitamine D et le magnésium, à savoir, que l’assimilation de compléments de vitamine D fortement dosés peut un peu trop aisément entraîner une carence en magnésium, lorsque l’apport en magnésium est d’ores et déjà insuffisant. En effet, plus la quantité de vitamine D assimilée est importante, plus l’organisme va convertir de la vitamine D, entraînant ainsi une hausse conséquente de la consommation de magnésium.

Dans certains cas, ce phénomène provoque l’apparition des “effets secondaires dus à des doses élevées de vitamine D”, tels que des arythmies cardiaques, des crampes musculaires, ou encore des crises de panique. Ces prétendus effets secondaires, très brièvement reportés, présentent des symptômes qui sont, en réalité, la conséquence d’une carence en magnésium causée par la vitamine D.

Un faible de taux de vitamine D causé par une carence en magnésium

Parallèlement, une carence magnésium sous-jacente peut également être la cause possible d’un taux de vitamine D relativement faible. Cela pourrait permettre d’expliquer pourquoi, chez un grand nombre de personnes, le taux de vitamine D n’augmente pas, malgré une exposition au soleil suffisante et/ou l’assimilation de compléments, La vitamine D ne pouvant être transformée, le taux de vitamine D25-(OH) ne croît naturellement pas non plus. (23)

Apport en magnésium

Les adultes ont besoin d’une quantité quotidienne de magnésium équivalant à 400 mg. Le magnésium est présent en quantité importante par exemple dans les produits à base blé complet, l’amarante, chez certaines algues, dans les graines de courge et de tournesols, le sésame, le chocolat, les noix de cajou, le tempeh et les amandes. L’alimentation représente également le meilleur moyen d’assurer un apport optimal en magnésium.

Graine de tournesol420 mg
Sésame350 mg
Amarante300 mg
Graine de courge285 mg
Quinoa275 mg
Noix de cajou270 mg
Tempeh230 mg
Amande170 mg
Cacahuètes160 mg
Haricots rouge150 mg
Lentilles130 mg
Farine d’avoine130 mg
Pois120 mg
Blette80 mg
Épinard60 mg
Les compléments alimentaires devraient contenir du gluconate de magnésium ou bien de l’acétate de magnésium, ceux-ci présentant une meilleure assimilation que les autres formes. (24)

Vitamine D, zinc et bore

Les récepteurs de vitamine D se trouvant dans la quasi-totalité de nos cellules et responsable de l’action de la vitamine D, est le produit de deux molécules. C’est pourquoi, lors d’une grave carence en zinc, les fonctions de la vitamine D peuvent être limitées, l’organisme étant effectivement incapable de produire les dits récepteurs. (25, 26)

L’oligo-élément Bore, au contraire, favorise les fonctions de la vitamine D aux parois cellulaires, mais elle participe également à différents aspects du métabolisme de la vitamine D. (27) Dans ce contexte, le bore semble principalement jouer un rôle dans le métabolisme des minéraux. (28-30)

Toutefois, dans les deux cas, la carence doit manifestement être profondément marquée, pour entraver sensiblement le métabolisme de la vitamine D, ce pourquoi cette corrélation fait l’objet de très rares recherches.

Graphique : la vitamine D et ses interactions avec les autres nutriments

Le graphique ci-dessus résume de manière simplifiée, la façon dont les divers nutriments entrent en interaction. Vitamin-D-Kombinationen

Le dosage possible du complexe de vitamine D

Les compléments alimentaire ne devraient être assimilés que lorsqu’ils s’avèrent véritablement nécessaires. Les explications fournies par cet article ont explicitement omis d’exposer á quel point l’équilibre des nutriments est sensible et d’expliciter dans quelle extrême mesure ces nutriments exercent une influence réciproque les uns sur les autres.

Toutefois, dans certaines situations, il peut être judicieux d’assimiler le complexe intégral de vitamine D. Par exemple, lorsque des problèmes intestinaux complexifient l’assimilation générale des nutriments, ou encore lorsque des traitements lourds sont administrés. Dans de tels cas, voici une proposition de dosage possible lorsque les nutriments interagissent de manière optimale.

Vitamine D2000 UIVitamine D3 (cholécalciférol)
Vitamine K100 µgVitamine K2 sous forme de MK7
Bêta-carotène400 µgBêta-carotène naturelle (9-cis)
Calcium300 mgCitrate ou orotate de calcium
Magnésium200 mgGluconate ou acétate de magnésium
Zinc5 mgGluconate ou orotate de zinc

Conclusion sur la vitamine D et les cofacteurs

la vitamine D agit en étroite corrélation avec de nombreux autres nutriments. C’est pourquoi, lors de l’assimilation de compléments de vitamine D fortement dosés, il faut tout particulièrement veiller à que ce système ne subissent aucun déséquilibre. Il faut également s’assurer d’un apport suffisamment élevé en cofacteurs. La vitamine K2 et le magnésium sont des compléments particulièrement recommandés, tant que leur apport par le biais de l’alimentation est incertain. Actuellement, certains fabricants de compléments de vitamine D reconnaissent également l’existence de ces interactions, et proposent ainsi des compléments complexes, qui combinent la vitamine D avec certains cofacteurs, voire l’intégralité.

Sources

  1. Heseker H, Adolf T, Eberhardt W, Hartmann S, Herwig A, Kuber W, Matiakse B, Moch KJ, Schneider R & Zipp A (1992) Food and nutrient intakes of adults in the German Federal Republic. In VERA-Schriftenriche , vol. 3; pp. 188 – 189 [W Kubler, HJ Anders, W Heeschen and D Kohlmeier, editors]. Neiderkleen: Fleck Verlag.
  2. van Dokkum W (1995) The intake of selected minerals and trace elements in European countries. Nutrition Research Reviews 8 , 271 – 302
  3. Kudlacek, S., Schneider, B., Peterlik, M., Leb, G., Klaushofer, K., Weber, K., Woloszczuk, W. and Willvonseder, R. (2003), Assessment of vitamin D and calcium status in healthy adult Austrians. European Journal of Clinical Investigation, 33: 323–331. doi: 10.1046/j.1365-2362.2003.01127.x
  4. Portale, A. A., et al. Oral intake of phosphorus can determine the serum concentration of 1, 25-dihydroxyvitamin D by determining its production rate in humans. Journal of Clinical Investigation, 1986, 77. Jg., Nr. 1, S. 7.
  5. Jono, Shuichi, et al. Phosphate regulation of vascular smooth muscle cell calcification. Circulation research, 2000, 87. Jg., Nr. 7, S. e10-e17.
  6. Foley, Robert N., et al. Serum phosphorus levels associate with coronary atherosclerosis in young adults. Journal of the American Society of Nephrology, 2009, 20. Jg., Nr. 2, S. 397-404.
  7. Vermeer C, Jie KS, Knapen MH. Role of vitamin K in bone metabolism. Annu Rev Nutr. 1995;15:1-22. Review. PubMed PMID: 8527213.
  8. Masterjohn C. Vitamin D toxicity redefined: vitamin K and the molecular mechanism. Med Hypotheses. 2007;68(5):1026-34. Epub 2006 Dec 4. PubMed PMID: 17145139.
  9. Fu X, Wang XD, Mernitz H, Wallin R, Shea MK, Booth SL. 9-Cis retinoic acid reduces 1alpha,25-dihydroxycholecalciferol-induced renal calcification by altering vitamin K-dependent gamma-carboxylation of matrix gamma-carboxyglutamic acid protein in A/J male mice. J Nutr. 2008 Dec;138(12):2337-41. doi: 10.3945/jn.108.093724. PubMed PMID: 19022954.
  10. Berkner, K. L. and Runge, K. W. (2004), The physiology of vitamin K nutriture and vitamin K-dependent protein function in atherosclerosis. Journal of Thrombosis and Haemostasis, 2: 2118–2132. doi: 10.1111/j.1538-7836.2004.00968.x
  11. Gallop, Paul M., et al. Carboxylated calcium-binding proteins and vitamin K. New England Journal of Medicine, 1980, 302. Jg., Nr. 26, S. 1460-1466.
  12. P. V. Hauschka, J. B. Lian, D. E. Cole, C. M. Gundberg Osteocalcin and matrix Gla protein: vitamin K-dependent proteins in bone Physiological ReviewsJul 1989,69(3)990-1047
  13. M.J. Shearer, Vitamin K metabolism and nutriture, Blood Reviews, Volume 6, Issue 2, June 1992, Pages 92-104, ISSN 0268-960X, http://dx.doi.org/10.1016/0268-960X(92)90011-E.
  14. Biesalski, Hans K. Vitamin D recommendations–beyond deficiency. Annals of Nutrition and Metabolism, 2011, 59. Jg., Nr. 1, S. 10-16.
  15. R. Sanchez-Martinez, A. I. Castillo, A. Steinmeyer, and A. Aranda, “The retinoid X receptor ligand restores defective signalling by the vitamin D receptor,” EMBO Reports, vol. 7, no. 10, pp. 1030-1034, 200
  16. Cannell JJ, Vieth R, Willett W, Zasloff M, Hathcock JN, White JH, Tanumihardjo SA, Larson-Meyer DE, Bischoff-Ferrari HA, Lamberg-Allardt CJ, Lappe JM, Norman AW, Zittermann A, Whiting SJ, Grant WB, Hollis BW, Giovannucci E. Cod liver oil, vitamin A toxicity, frequent respiratory infections, and the vitamin D deficiency epidemic. Ann Otol Rhinol Laryngol. 2008 Nov;117(11):864-70. Review. PubMed PMID: 19102134.
  17. S. Johansson and H. Melhus, “Vitamin A antagonizes calcium response to vitamin D in man,” Journal ofBone and Mineral Research, vol. 16, no. 10, pp. 1899-1905, 2001.
  18. Spiesman IG. Massive Doses of Vitamins A and D in the Prevention of the Common Cold. Arch Otolaryngol Head Neck Surg. 1941;34(4): 787-791.
  19. Sanchez-Martinez R, Castillo A, Steinmeyer A, Aranda A. The retinoid X receptor ligand restores defective signaling by the vitamin D receptor. EMBO Rep. 2006;7(10):1030-4.
  20. Sánchez-Martínez R, Zambrano A, Castillo AI, Aranda A. Vitamin D-dependent recruitment of corepressors to vitamin D/retinoid X receptor heterodimers. Mol Cell Biol. 2008;28(11):3817-29.
  21. Rude RK, Adams JS, Ryzen E, Endres DB, Niimi H, Horst RL, Haddad JG Jr, Singer FR. Low serum concentrations of 1,25-dihydroxyvitamin D in human magnesium deficiency. J Clin Endocrinol Metab. 1985 Nov;61(5):933-40. PubMed PMID: 3840173.
  22. Reddy V, Sivakumar B. Magnesium-dependent vitamin-D-resistant rickets. Lancet. 1974 May 18;1(7864):963-5. PubMed PMID: 4133647.
  23. Zittermann, Armin. Magnesium deficit? overlooked cause of low vitamin D status?. BMC medicine, 2013, 11. Jg., Nr. 1, S. 229.
  24. Coudray, C., et al. Study of magnesium bioavailability from ten organic and inorganic Mg salts in Mg-depleted rats using a stable isotope approach. Magnesium research, 2005, 18. Jg., Nr. 4, S. 215-223.
  25. Freedman, Leonard P. Anatomy of the steroid receptor zinc finger region. Endocrine reviews, 1992, 13. Jg., Nr. 2, S. 129-145.
  26. Freedman, Leonard P.; TOWERS, Terri L. DNA binding properties of the vitamin D3 receptor zinc finger region. Molecular Endocrinology, 1991, 5. Jg., Nr. 12, S. 1815-1826.
  27. Hunt, C. D. (1996), Biochemical effects of physiological amounts of dietary boron. J. Trace Elem. Exp. Med., 9: 185–213. doi: 10.1002/(SICI)1520-670X(1996)9:43.0.CO;2-Q
  28. Hunt, C. D., Herbel, J. L. and Idso, J. P. (1994), Dietary boron modifies the effects of vitamin D3 nutrition on indices of energy substrate utilization and mineral metabolism in the chick. J Bone Miner Res, 9: 171–182. doi: 10.1002/jbmr.5650090206
  29. Miljkovic, D., Miljkovic, N., & McCarty, M. F. . Up-regulatory impact of boron on vitamin D function–does it reflect inhibition of 24-hydroxylase?. Medical hypotheses, 2004, 63. Jg., Nr. 6, S. 1054-1056.
  30. Hegsted, Maren, et al. Effect of boron on vitamin D deficient rats. Biological trace element research, 1991, 28. Jg., Nr. 3, S. 243-255.