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Les bienfaits de la vitamine D sur l’organisme
Depuis une dizaine d’années déjà, les effets de la vitamine D font l’objet de recherches intensives. Malgré tout, de nouveaux champs d’action produits par cette incroyable vitamine sont découverts pratiquement chaque année. Il devient donc de plus en plus certain que la vitamine D produit des effets dans quasiment tous les domaines de notre organisme. (1, 2)
Ce large spectre d’action de la vitamine D s’explique avant tout par la place particulière que tient celle-ci parmi les autres vitamines. En effet, tandis que pratiquement toutes les autres vitamines connues sont impliquées dans une poignée de réactions, et ce, uniquement en tant que cofacteurs, la vitamine D, au contraire, n’agit pas comme une vitamine classique, mais plutôt comme une hormone, régulant ainsi de nombreux processus physiologiques. (3)
Pour des raisons de clarté, l’action de la vitamine D est ici caractérisée par le biais de six principaux aspects :
- Effets sur le patrimoine génétique / ADN
- Effets sur l’équilibre des substances minérales
- Effets sur le système immunitaire
- Effets sur le coeur et la circulation sanguine
- Effets sur les nerfs et le cerveau
- Effets sur la prolifération et la différenciation des cellules
Les conditions nécessaires à une action efficace de la vitamine D
Afin que la vitamine D puisse déployer ses effets de manière optimale, un apport suffisant doit être fourni, tant en vitamine D, que par le biais d’autres cofacteurs. Malheureusement, ces conditions ne sont pas toujours respectées, même au cours de certaines études cliniques. Ci-dessous, un résumé des points essentiels.
- Un taux suffisant de vitamine D dans le sang correspond à des valeurs comprises entre 35 et 60ng/ml
- L’apport par le biais du soleil n’est possible que sous certaines conditions (surface cutanée suffisamment étendue, aucune protection solaire, durée d’exposition suffisante), et un apport suffisant ne peut être atteint que durant la seconde moitié de l’année.
- Un dosage suffisant. Le meilleur principe actif reste la vitamine D3. Les dosages moyens se situent entre 400-1000 UI en été, et entre 3000-4000 UI en hiver.
- Un apport suffisant en cofacteurs. La vitamine D ne peut produire certains effets que si l’apport en vitamine K2 et en magnésium est suffisant.
Tous les aspects relatifs à ces questions seront éclaircis dans les articles correspondants, que vous trouverez sur cette page.
Important
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La vitamine D et son action sur le patrimoine génétique
L’action de la vitamine D hormonale se produit à travers les dits récepteurs de vitamine D (RVD), qui se situent dans quasiment toutes les cellules de notre organisme. Grâce à ces récepteurs, la vitamine D influence la manière dont le patrimoine génétique de ces cellules est sélectionné, mais elle régule également la synthèse de nombreuses protéines, enzymes et transmetteurs, qui régulent et influencent ensuite à leur tour différents processus physiologiques. (4, 5) De cette manière, la vitamine D régule directement plus de 2000 gênes et exerce ainsi une profonde influence sur les fonctions cellulaires, les organes et l’intégralité de notre système en général. (6-9)
Parallèlement à cette activation génétique directe, la vitamine D exerce également une influence sur la dite “épigénétique”. Celle-ci veille à ce que certains gênes puissent être allumés ou éteints de manière durable, grâce à la méthylation. (10)
La vitamine D est donc globalement un modulateur génétique, qui ne modifie certes pas directement le patrimoine génétique, mais régule et active une quantité importante de gênes par le biais de nombreux mécanismes. Cette action fondamentale de la vitamine D est efficace dans tous les aspects qui vont suivre.
La vitamine D et les réserves minérales: le calcium et les phosphates
Durant de nombreuses années, la recherche ne possédait aucune connaissance en ce qui concerne les effets de la vitamine D décrits ci-dessus. La seule fonction connue de la vitamine D était la régulation de l’assimilation et de l’absorption du calcium, mais également des phosphates, et par conséquent, l’action bénéfique de la vitamine D sur la santé osseuse. (11)
Sans la vitamine D, le calcium et le phosphate ne peuvent pas être assimilés par l’intestin en quantité suffisante grâce à l’alimentation. L’assimilation du calcium ainsi que sa réabsorption par les reins sont aussi des processus dépendants de la vitamine D. Ainsi, la vitamine D régule indirectement les taux de calcium et de phosphates contenus dans le sang. Ceci est rendu possible par le fait que la vitamine D est impliquée dans la synthèse de deux protéines permettant de transporter le calcium : l’ostéocalcine et la protéine Matrix-GLA. (12) Ces protéines sont chargées du transport du calcium jusque dans les os, ainsi que dans les zones abritant les minéraux, mais elles veillent également au développement d’une solide construction osseuse.
Les deux protéines ont besoin de vitamine K2 pour être activées, au cours de ce processus, celle-ci oeuvre main dans la main avec la vitamine D. La vitamine D et la vitamine K2 constituent deux facteurs essentiels à la préservation de la santé osseuse, ainsi qu’à la régulation du taux de calcium.
La vitamine D veille, en association avec l’hormone parathyroïdienne PTH, à maintenir un niveau constant du taux de calcium contenu dans le sang. Si le taux de calcium assimilé grâce à l’alimentation n’est pas disponible en quantité suffisante, ou encore si le calcium ne parvient pas à être assimilé en quantité suffisante en raison d’une carence en vitamine D, le calcium fixé sur les os va être dissout par le biais de l’hormone parathyroïdienne, ce qui entraînera, en conséquence, un déclin de la santé osseuse.
Les effets de la vitamine D sur le système immunitaire
La vitamine D possède également une fonction régulatrice et modulatrice du système immunitaire. De nombreux aspects fondamentaux du système immunitaire sont intégralement dépendants de la vitamine D, ou bien sont directement régulés par celle-ci. (13)
En résumé, l’action de la vitamine D sur le système immunitaire peut être décrite ainsi : d’une part, elle favorise la production de certaines cellules immunes et de certains anticorps, et, d’autre part, (14 – 17) elle régule également à la baisse, les réaction immunitaires inflammatoires. (18)
La vitamine D joue ainsi le rôle de modulateur immunitaire, favorisant une réaction immunitaire saine, mais empêchant également la production d’une réaction de défense immunitaire dirigée contre les tissus de l’organisme, ou encore le développement d’inflammations chroniques ou de maladies auto-immunes.
La vitamine D agit efficacement dans la prévention et le traitement des maladies virales et bactériennes, (19) mais elle est aujourd’hui avant tout supposée être un facteur de prévention essentiel des maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques. (20)
Les effets de la vitamine D sur le système cardio-vasculaire
Depuis un certain temps déjà, il est établi que de nombreuses maladies auto-immunes répandues, s’accompagnent d’un taux de vitamine D réduit. (21 – 30)
Il est supposé que les effets de la vitamine D liés aux maladies cardio-vasculaires, se décomposent en quatre mécanismes principaux : (31, 32)
- La vitamine D est impliquée dans la régulation de la pression sanguine (33 – 35)
- La vitamine D agit contre les inflammations chroniques (36, 37)
- La vitamine D protège directement les vaisseaux et le coeur (38)
- La vitamine D prévient de nombreux facteurs à risque (39)
Un point fait cependant encore et toujours l’objet de controverses, à savoir si un faible taux de vitamine D représente la cause ou bien la conséquence de l’apparition de maladies cardio-vasculaires. Malgré l’indéniable corrélation existant entre un faible taux de vitamine D et les maladies cardio-vasculaires (40, 41), les études de prévention et d’intervention, autrement dit les études qui tentent d’empêcher ou de traiter de telles maladies grâce à la vitamine D, n’ont pu jusqu’ici apporter aucun résultat probant. (42)
Les études menées jusqu’à présent sont, en outre, qualitativement insuffisantes. Certains points ne sont pas respectés dans de nombreuses méta-analyses. Généralement, ni les taux de sortie, ni les taux finaux ne sont pris en compte, pas plus que les dosages, qui dans de nombreux cas sont beaucoup trop faibles. Plus récemment, il a pu être démontré qu’un taux de vitamine D inférieur à 15ng/ml présente un risque renforcé. (43, 44)
Dans ce contexte, les interactions actuellement établies entre la vitamine D et le système rénine-angiotensine-aldostérone revêtent une importance particulière. Ce dernier permet l’augmentation de la pression artérielle et favorise les maladies inflammatoires. La vitamine D apparaît être fortement en corrélation avec le système rénine-angiotensine-aldostérone, et cette relation pourrait en partie expliquer l’action de la vitamine D sur les maladies cardio-vasculaires.
La vitamine D pour les nerfs et le cerveau
Il y a quelques années seulement, il a été découvert que la vitamine D agit également sur le cerveau et sur le système nerveux principal, puisqu’en effet, les récepteurs de vitamine D, mais aussi toutes les enzymes de vitamine D, sont actifs dans ces deux zones précises. (45, 46)
La vitamine D appartient à la catégorie des neurostéroïdes, un groupe d’hormones agissant directement sur les fonctions et le développement global des cellules nerveuses, des neurones et du cerveau. (47)
Au cours des dix dernières années, plusieurs effets essentiels de la vitamine D dans ce domaine ont été mis en lumière : (48 – 50)
- La vitamine D régule le cycle cellulaire des cellules nerveuses
- La vitamine D influence la synthèse des neurotransmetteurs
- La vitamine D régule la formation d’antioxydants fondamentaux et influence la détoxification du cerveau
- La vitamine D régule les signaux de calcium intracellulaire
- La vitamine D régule les neurotrophines et les facteurs neurotrophiques
- La vitamine D régule la différenciation et le développement structurel des neurones.
Ainsi, la vitamine D régule ou influence le renouvellement et la différenciation des cellules nerveuses, la formation et la préservation des connexions neuronales, des signaux nerveux, de la neuro-plasticité du cerveau et de la protection des cellules nerveuses. (51)
Désormais, le rôle de la vitamine D pour le développement cérébral fait l’objet de recherches particulièrement poussées. Au cours d’expérimentations animales, il a pu être établi qu’une carence en vitamine D diagnostiquée chez la mère, entraîne de graves modifications du cerveau chez l’embryon. (52) Suivant les situations, cela peut engendrer des conséquences sévères. En effet, des études de corrélation ont pu mettre en évidence l’existence d’une connexion bien distincte entre une carence précoce en vitamine D et la présence de troubles mentaux, comme par exemple une Schizophrénie sévère. (53, 54) Reste encore à savoir si, dans ce contexte, une traitement de vitamine D peut être mis en place. (55)
Chez les personnes âgées, le taux de vitamine D est également à mettre en corrélation avec les capacités cognitives, comme la mémoire et la capacité de concentration. De plus, une carence en vitamine D est considérée comme facteur à risque pour les cas de démence. (56, 57)
La vitamine D, un modulateur de la division cellulaire et du cycle cellulaire
La régulation de la division cellulaire, de la croissance cellulaire, de la mort cellulaire et du cycle cellulaire des cellules nerveuses, ne sont manifestement pas les seuls domaines dans lesquels la vitamine D est impliquée. (58 – 60)
Grâce à ses propriétés de modulation du cycle cellulaire, la vitamine D pourrait aussi produire des effets bénéfiques dans ces divers secteurs :
- Le cancer
- La santé des organes
- La santé cutanée et capillaire
La vitamine D et le cancer
La découverte des effets produits par la vitamine D sur le cycle cellulaire a mené à des recherches intensives sur l’action de celle-ci en cas de cancer, puisque, lors de maladies cancéreuses, on observe précisément un trouble de ces mécanismes. (61, 62) En effet, diverses études de prévention ont apporté de bons résultats, lorsque le dosage était supérieur à 1000 IU par jour. (63, 64) Le risque de contracter un cancer est significativement réduit en présence d’un taux sanguin dépassant 35ng/ml, et ce risque se trouve au plus bas dès l’atteinte d’un taux de 40ng/ml. (65)
Au cours d’expérimentations animales, de nombreuses formes de cancers ont pu être empêchées, mais également traitées, grâce à la vitamine D. Cependant, les études similaires sur les êtres humains ont jusqu’á présent été trop petites ou insuffisantes d’un point de vue méthodologique, pour retranscrire ces mêmes résultats. (66) Reste désormais à espérer que les futures recherches effectuées puissent apporter des résultats probants.
La vitamine D et son action pour la peau et les cheveux
La vitamine D possédant des effets dans tous les domaines dans lesquels la division cellulaire joue un rôle important, elle est naturellement essentielle pour le tissu cellulaire se renouvelant le plus rapidement : les cellules cutanées et capillaires. À cet égard, la vitamine D semble jouer un rôle important, particulièrement pour la peau. (67)
Cela est loin d’être surprenant, puisque la vitamine D est naturellement produite dans la peau. Elle n’est d’ailleurs pas uniquement à préserver la santé de la peau, elle peut également être instaurée comme traitement dans ce domaine. Ainsi, l’action de la vitamine D sur le psoriasis a largement fait ses preuves. (68)
La vitamine D produit également des effets bénéfiques lors de différentes formes d’ichthyose, de sclérodermie circonscrite/morphée, de pityriasis alba, de prurigo nodulaire de Hyde, ainsi que lors de certaines autres maladies dermatologiques. (69)
La vitamine D est-elle efficace contre la chute de cheveux ?
Une question reste malgré tout controversée : dans quelle mesure une carence en vitamine D peut-elle provoquer une chute de cheveux chez les hommes ? Diverses études ont démontré l’existence d’une forte corrélation entre une carence en vitamine D et la chute des cheveux. (70, 71) Une solide base théorique n’ayant malheureusement pas encore été prouvée, consiste à concéder aux récepteurs de vitamine D un rôle important dans la régulation du cycle capillaire. (72)
La vitamine D peut également prévenir une chute des cheveux intervenant suite à chimiothérapie. (73, 74) Les effets de la vitamine D en termes de renouvellement capillaire n’ont jusqu’à présent toujours pas été prouvés. La vitamine D est donc manifestement d’une importance considérable, notamment en ce qui concerne la prévention.
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