La vitamine D3 : une super hormone
Quasiment toutes les formes de vie sur terre, qu’elles soient végétales, animales ou humaines, ont besoin de la lumière du soleil pour vivre et se développer. Chez l’être humain, cela se traduit concrètement par le besoin indispensable de vitamine D, autrement appelée la vitamine du soleil.
De plus en plus, celle-ci est considérée comme l’une des sources essentielles de bien-être de notre organisme.La vitamine D3 est la seule vitamine pouvant être auto-produite par notre organisme, il n’a besoin pour cela que de l’action du rayonnement direct du soleil sur la peau.
À l’instar de toutes les autres vitamines, la vitamine D3 ne se trouve qu’en quantité infinitésimale dans notre alimentation, la majeure partie est en effet produite grâce au rayonnement du soleil sur la peau. C’est pour cette raison que la vitamine D est considérée comme une sorte de super hormone. En effet, elle est produite à partir d’un dérivé du cholestérol, tout comme les hormones stéroïdes (œstrogène, testostérone, gestagène, aldostérone et cortisol).
Vitamine D3 et vitamine D2
À l’image de certaines autres vitamines, la vitamine D se présente sous différentes formes chimiques. En traversant notre organisme, la vitamine D subit également plusieurs étapes de transformation, jusqu’à se convertir en sa forme hormonale active, appelée vitamine D3 hormone calcitriol (autrement nommée 1,25-dihydroxyvitamine D). Nous assimilons principalement deux formes de vitamine D, qui se trouvent également naturellement dans notre alimentation : la vitamine D3 et la vitamine D2.
- La vitamine D3 (cholécalciférol) est une forme de vitamine D synthétisée par l’organisme grâce à l’action du soleil sur la peau, elle est présente dans les aliments d’origine animale.
- La vitamine D2 (ergocalciférol) est une forme de vitamine D présente dans les aliments d’origine végétale. Elle est aussi naturellement présente dans le métabolisme du corps humain, mais elle peut également être transformée en vitamine D active par l’organisme.
La vitamine D3 dans les aliments
La vitamine D3 est présente en quantité adaptée principalement dans les aliments d’origine animale, et tout particulièrement dans les poissons riches en graisses. La vitamine D3 issue de l’alimentation ne joue cependant qu’un rôle extrêmement mineur dans l’apport en vitamine D, puisque la majeure partie de la vitamine D contenue dans notre organisme est produite par celui-ci grâce aux rayons du soleil. Seules les personnes mangeant quotidiennement une quantité importante de poisson peuvent couvrir l’intégralité de leurs besoins en vitamine D3 par le biais de l’alimentation.
Les aliments contenant le plus de vitamine D3
Aliment | Vitamine D3 µg/100g | UI/100g |
Huile de foie de morue | 300 | 12.000 |
Anguille fumée | 90 | 3600 |
Hareng saur | 30 | 1200 |
Hareng atlantique | 25 | 1000 |
Anguille | 20 | 800 |
Saumon | 16 | 640 |
Sardine | 10 | 400 |
Huître | 8 | 320 |
Margarine (enrichie) | 2,5-7,5 | 100-300 |
La vitamine D3 dans l’organisme
La vitamine D3 est produite à partir du rayonnement direct du soleil sur la peau. Cependant, cette action ne constitue qu’une étape préliminaire dans la formation de la vitamine D hormonale bioactive, finalement nécessaire à notre organisme : la 1,25-dihydroxyvitamine D (calcitriol).
Avant d’atteindre cette forme, la vitamine D3 subit différentes transformations chimiques, rendues possibles grâce à un certain nombre de systèmes régulateurs complexes. Certes, la vitamine D3 représente simplement la substance initiale, mais elle constitue malgré tout la source essentielle de notre apport en vitamine D.
La production de vitamine D grâce au soleil
Lors de la synthèse endogène de la vitamine D, la vitamine D3 traverse plusieurs étapes, au cours desquelles des mécanismes physiologiques totalement différents sont mis à contribution :
Étape 1: Le stade préliminaire de la vitamine D3 : le cholestérol
Dans le foie, le cholestérol est transformé à partir du sang en une version préliminaire de la vitamine D3, celle-ci est ensuite transportée jusque dans la peau par la lipoprotéine.
Étape 2: la provitamine D3
Suite au rayonnement du soleil sur la peau, les rayons ultraviolets UVB permettent donc la formation d’une version préliminaire de la vitamine D3 dans le foie, s’ensuit alors la naissance de la provitamine D3.
Étape 3: la vitamine D3 (cholécalciférol)
La provitamine D3 est convertie en vitamine D3 (cholécalciférol) par le biais de la température corporelle. Plus la peau est réchauffée par les rayons du soleil, plus la quantité de vitamine D3 produite sera importante. Il y a cependant une limite bien particulière : si la chaleur est trop conséquente, la provitamine sera convertie en substance de décomposition inactive, si bien qu’il est impossible de parvenir à un surdosage de vitamine D provenant du soleil.
Étape 4: la vitamine D3 25-OH (calcitriol)
La vitamine D3 est ensuite de nouveau transportée dans le sang jusqu’au foie, où elle doit subir une nouvelle transformation. La forme qui en découle est appelée calcitriol, vitamine D3 25-OH, ou encore 25-hydroxyvitamine D3. La 25-OH-vitamine D3 est la forme présente dans la circulation sanguine, elle est mesurée lors des examens sanguins.
Étape 5: 1,25-dihydroxyvitamine D3 (calcitriol)
La 25-OH-vitamine est transportée dans le sang vers chaque cellule de notre organisme, lui permettant finalement d’atteindre sa forme active, nommée calcitriol, ou encore 1,25-OH-vitamine D. Cette vitamine D hormonale se fixe à des récepteurs spécifiques et régule ainsi le métabolisme cellulaire.
Vitamine D3 vs. vitamine D2
La vitamine D2 est nettement moins efficace que la vitamine D3, puisqu’elle ne peut pas être exploitée de manière véritablement optimale par l’organisme. (1) Des quantités beaucoup plus importantes sont nécessaires pour couvrir les besoins en vitamine B2. En termes d’effets à long terme, la vitamine D3 constitue également une forme considérablement supérieure. C’est pourquoi la vitamine D3 représente actuellement le principe actif présent dans quasiment tous les compléments de vitamine D.
Il y a peu de temps encore, les compléments vegan de vitamine D représentaient l’exception qui confirme la règle. En effet, les compléments de vitamine D3 étant d’origine animale, les personnes vegan ont du, pendant longtemps, se contenter de la vitamine D2. De nos jours, la vitamine D3 peut être prélevée à partir de différentes plantes, comme les champignons et le lichen par exemple, elle peut donc être estampillée vegan. Ainsi, une fois encore, la vitamine D2 n’est que très rarement utilisée.
Les effets de la vitamine D3
La vitamine D3, et plus particulièrement sa forme finale, le calcitriol, agit comme une hormone, qui régule divers processus physiologiques et remplit donc différentes fonctions.
Durant des années, l’unique fait scientifique avéré concernant la vitamine D3, se résumait à sa fonction régulatrice dans l’assimilation du calcium, démontrant ainsi son influence déterminante sur la santé et la stabilité des os. Mais nous savons aujourd’hui que les effets de la vitamine D3 s’étendent bien au-delà de cette simple fonction, puisqu’en effet, quasiment toutes les cellules de notre organisme possèdent des récepteurs de vitamine D3, grâce auxquels celle-ci agit comme une hormone, régulant ainsi la distribution de diverses substances. La vitamine D3 influence même notre patrimoine génétique, puisqu’elle est également impliquée dans la régulation de plus de 2000 gênes.
Au vu de ces fonctions, il est évident que la vitamine D3 revêt une importance considérable pour notre système immunitaire ainsi que pour la santé de nos organes et cellules. Une carence en vitamine D3 entraîne, à long terme, un déclin général de la santé, pouvant conduire à un décès particulièrement précoce.
Une description détaillé est également présente dans l’article concernant les effets de la vitamine D.
Une carence en vitamine D est synonyme d’une carence en vitamine D3
Une carence en vitamine D signifie, scientifiquement parlant, une carence en vitamine D3. En effet, c’est la forme nécessaire à notre organisme pour toutes les étapes de transformation futures. La vitamine D3 préserve la santé de nos os, par le biais de l’assimilation de calcium. Mais elle tient aussi un rôle de premier plan dans de nombreux autres domaines. Chaque cellule de notre organisme possède des récepteurs spécifiques, auxquels se fixe la vitamine D3, régulant ainsi plus de 2000 gênes. De cette manière, la vitamine D3 influence considérablement la fonction de chaque cellule ainsi que le fonctionnement de notre système immunitaire.
De nombreuses études récentes ont fait état d’une découverte effrayante : entre 70 et 90 pour cent des personnes vivant au nord du 37ème parallèle souffrent d’une carence en vitamine D3. (2) Une carence aussi élevée ne peut se faire ressentir avec aucune autre vitamine. Les conséquences sont extrêmement lourdes. De récentes études laissent supposer qu’un apport plus important en vitamine D pourrait sauver 18.000 vies chaque année en Allemagne. (3)
La carence en vitamine D est donc l’une des plus importantes épidémies de notre époque, mais la prise de conscience de la population sur ce sujet n’intervient que beaucoup trop lentement.
Les causes d’une carence en vitamine D3
Dans la plupart des situations, une carence en vitamine D3 peut être attribuée à un manque de soleil, l’apport en vitamine D3 par le biais de l’alimentation n’étant que très minime. En effet, comme nous avons pu le voir précédemment, la vitamine D n’est présente dans l’alimentation qu’en quantité infinitésimale, elle ne représente donc qu’une part minime de la totalité de l’apport en vitamine D3. En revanche, l’autoproduction de vitamine D3 dans la peau par l’organisme revêt une toute autre importance.
Cependant, il faut pour cela de longues périodes de rayonnement direct du soleil sur la peau, ainsi qu’une intensité de rayonnement UVB suffisante. Malheureusement, ces conditions ne sont réunies chez nous que durant la période d’avril à octobre, il en est généralement de même dans tous les états situés au nord du 37ème parallèle.
Grâce à notre mode de vie moderne, il est possible de pallier à un rayonnement et à une intensité solaires trop faibles au sein de notre parallèle, c’est ainsi que beaucoup de personnes ont principalement recours aux solariums. Même en été, de nombreuses personnes n’assimilent pas assez de soleil pour permettre à leur organisme de produire de la vitamine D3 en quantité suffisante.
En outre, lors des bains de soleil, les crèmes solaires également largement utilisées et celles-ci filtrent précisément les rayons UV nécessaires à la production de vitamine D3. À partir d’un indice de protection 8, la vitamine D3 ne peut en aucun cas être synthétisée. Ainsi s’explique tout simplement la récente propagation dramatique des carences en vitamine D3.
Les symptômes d’une carence en vitamine D3
Le spectre des symptômes d’une carence en vitamine D3 est aussi large que l’éventail des effets de la vitamine elle-même. Quasiment tous les processus physiologiques dans leur intégralité sont concernés d’une manière ou d’une autre.
Les os
Puisque la vitamine D3 régule la teneur en calcium, elle exerce une influence importante sur la santé des os. Chez les enfants, une carence en vitamine D3 entraîne un rachitisme et des maladies des os, qui se caractérisent par des malformations et des problèmes de croissance osseuse. La construction des os s’étendant sur approximativement 20 ans, une carence en vitamine D3 durant ce laps de temps, est donc particulièrement problématique. Chez l’adulte, une carence en vitamine D3 entraîne une ostéomalacie (ramollissement des os) mais aussi une ostéoporose (perte osseuse). Dans ces cas-là, le danger d’effritement des os augmente considérablement, ceux-ci perdent en effet de leur intensité et de leur densité.
Santé cellulaire
Par le biais de la régulation de l’ADN et du processus cellulaire, la vitamine D3 est essentielle a une activité cellulaire sans anicroches, et, par extension, au bon fonctionnement de tous les organes. Une santé cellulaire déclinante se traduit par une faiblesse générale, des difficultés de concentration, des sautes d’humeur, des vertiges et des maux de tête.
Système immunitaire
La vitamine D3 régule divers processus relatifs aux fonctions immunitaires, une carence entraîne donc une prédisposition aux infections, ainsi que des grippes fréquentes et des maladies respiratoires.
Cerveau et nerfs
La vitamine D3 est fondamentale pour un développement normal du cerveau et du système nerveux. Des récepteurs de vitamine D ont été localisés quasiment dans l’ensemble du cerveau et du système nerveux, ce qui signifie qu’ici encore, la vitamine D régule directement le processus cellulaire. La vitamine D protège les nerfs et les neurones, et participe aussi a la synthèse des neurotransmetteurs. (4) La vitamine D est d’ailleurs aujourd’hui associée à de nombreuses maladies comme la sclérose en plaques (5), la démence et certaines maladies psychiatriques.
Les compléments de vitamine D3
En prévention d’une carence en vitamine D, des compléments de vitamine D3 sont aujourd’hui utilisés dans la plupart des cas.
Désormais, ces compléments sont généralement recommandés par tous les experts en tant que traitement préventif, et ce, principalement en hiver. En hiver, le taux de vitamine D3 chute fortement chez pratiquement toutes les personnes, en raison d’un manque de soleil, qui ne peut que très rarement être comblé pendant l’été. Il en ressort une carence latente en vitamine D durant l’été, et une carence prononcée en hiver.
Les compliments de vitamine D3 peuvent être également nécessaires en été, par exemple lorsque l’activité professionnelle n’implique que très peu d contact avec le soleil.
Une carence existante en vitamine D est soignée grâce a un traitement qui se déroule en 2 temps :
- Le traitement initial fortement dosé
- Le traitement de maintien
En ce qui concerne la posologie exacte, ce point sera examiné de manière plus approfondie ci-après. L’offre de compléments de vitamine D3 disponibles sur le marché est extrêmement importante et différentes formes pharmaceutiques comme les gouttes, l’huile, les comprimés, les capsules ou les injections sont proposées.
Les gouttes et l’huile de vitamine D3
Les gouttes de vitamine D3 présentent l’avantage non négligeable de se dissoudre principalement dans l’huile. La vitamine D3 est une vitamine liposoluble, qui ne peut être assimilée par l’organisme que si elle est associée à des substances graisseuses. Les gouttes de vitamine D3 à base d’huile représentent donc l’association idéale, réunie dans un complément de vitamine D.
De plus, les gouttes de vitamine D3 sont généralement fabriquées de manière très saine, et dans le meilleur des cas, elles ne contiennent absolument aucun additif chimique, ce qui est loin d’être le cas en ce qui concerne les comprimés.
Les comprimés de vitamine D3
Les comprimés de vitamine D3 sont très répandus, mais ils sont cependant rarement mis au point sans excipients ni additifs chimiques. La majorité des comprimés de D3 contiennent donc partiellement toute un éventail d’additifs douteux, si bien que les gouttes de vitamine D3 constituent quasiment toujours le meilleur choix possible.
La posologie de la vitamine D3
Le dosage approprié de vitamine D3 est actuellement un sujet très controversé parmi la communauté scientifique, il fait en ce moment l’objet de nombreuses recherches. Au cours des dernières années, les doses généralement conseillées ont dû continuellement être revues a la hausse. Pratiquement tous les meilleurs chercheurs sur la vitamine D considèrent les recommandations actuelles comme étant encore beaucoup trop faibles.
La Société Allemande pour la Nutrition recommande actuellement une dose quotidienne de maintien comprise entre 1.500 – 2.000 UI (37-50µg), en fonction de l’âge du patient. (7) Pourtant, un consensus presque unanime se dégage parmi les experts : une telle dose ne permet pas obligatoirement d’éviter une carence, ni d’atteindre un taux sanguin optimal.
La Société Américaine d’Endocrinologie recommande ainsi une dose de maintien quotidienne équivalent à 1.500 – 2.000 UI (37-50µg), afin de prévenir toute carence. (8) Certaines études démontrent cependant qu’un taux sanguin normal n’est en partie atteint qu’à partir d’une dose quotidienne de 4000 UI (100µg). (9)
En s’appuyant sur l’avancée des récentes recherches sur le sujet, les valeurs approximatives générales suivantes peuvent être recommandées:
Dosage en vitamine D3 | |
Traitement initial | 1x 50.000 UI puis 10.000 UI par jour pendant 4 semaines |
Traitement de maintien/ Prévention en hiver | 3000 – 4000 UI |
Traitement de maintien/ Prévention en été | 400 – 1000 UI |
Apport grâce au soleil en été | – |
La vitamine D3 en dosage élevé, le traitement initial
Il est partiellement recommandé par différents thérapeutes, de suivre un traitement mettant en oeuvre un dosage fortement élevé de vitamine D3. Ce conseil est particulièrement judicieux dans le cadre d’un traitement initial avec dosage élevé.
Suite à une carence prolongée en vitamine D3, les valeurs sanguines ne se rétablissent que très lentement. Même en assimilant quotidiennement 4000 UI (100µg), il faut parfois attendre une durée de trois mois avant que les valeurs ne se soient complètement normalisées.
Ceci réside dans le fait que les réserves de l’organisme sont épuisées et doivent, en premier lieu, se remplir à nouveau. La vitamine D est stockée dans les tissus adipeux et peut être également mobilisée par l’organisme pour pallier aux carences intervenant de temps à autre. Une partie de la vitamine D3 assimilée migre directement dans ces réserves, ce qui ralentit naturellement le processus de rétablissement.
Afin d’atteindre plus rapidement les valeurs sanguines souhaitées, certains thérapeutes recommandent la mise en place, à court terme, d’une thérapie initiale très fortement dosée impliquant une dose quotidienne pouvant atteindre 20.000 UI (500µg). Cependant, les compléments contenant une telle dose ne sont en partie disponibles que sur ordonnance. Mais des doses similaires peuvent parfaitement être atteintes grâces à des gouttes de vitamine D.
Le surdosage de vitamine D3
Un surdosage de vitamine D3 peut entraîner une assimilation de calcium considérablement élevée, causant ainsi une hypercalcémie, avec pour conséquence des symptômes sévères, allant de la calcification des organes jusqu’au coma. C’est la raison pour laquelle il a longtemps été vivement mis en garde contre un surdosage de vitamine D3.
En effet, tel que le démontrent certaines recherches récentes, ce risque a été fortement exagéré par le passé. Dans une étude clinique effectuée sur le long terme, il n’a même pas pu être établi qu’une ingestion quotidienne de 10.000 UI (250µg) de vitamine D3 pendant plusieurs mois, entraîne ne serait-ce que le début d’un surdosage. (10) Les premiers symptômes d’un surdosage surviennent environ a partir de 40.000 UI (1000µg). (9)
Aujourd’hui, une administration quotidienne de doses allant jusqu’à 4.000 UI (100µg) est considérée comme sûre et inoffensive.
De nombreux prétendus effets indésirables ainsi que des surdosages présumés de vitamine D3 se sont en réalité révélés être dus à une carence en d’autres cofacteurs importants tels que le magnésium ou la vitamine K.
Vitamine D3 et vitamine K2
La présence d’une forte dose de vitamine D3 entraîne une carence relative en vitamine K2. La vitamine K2 veille a ce que le calcium assimilé grâce à la vitamine D soit transféré et absorbé par l’organisme. En présence d’un trop faible taux de vitamine K2, le calcium est stocké dans l’organisme, entraînant ainsi une calcification des tissus, des vaisseaux, puis des organes, ce qui est extrêmement nuisible à la santé.
A partir de 1000 UI, la vitamine D devrait de préférence être administrée en association avec de la vitamine K.
La forme naturelle de la vitamine K2 MK7 est particulièrement recommandée, celle-ci est extraite à partir d’aliments végétaux fermentés. Cette forme produit des effets particulièrement efficaces, elle constitue l’unique forme naturelle de vitamine K2 présente dans les compléments alimentaires.
On obtient un apport optimal de vitamine K2 grâce a une dose comprise entre 150-200µg, cette même quantité devrait être également assimilée dans le cadre d’un traitement de vitamine D3.
La vitamine D3, une vitamine importante, particulièrement en hiver
La carence en vitamine D3 est certainement la carence en vitamines la plus largement répandue dans notre degré de latitude. Il manque ainsi a notre organisme un élément essentiel a son maintien bonne santé, puisque celui-ci peut effectivement être mis a rude épreuve, particulièrement en hiver.
Si l’on veut éviter cela, il ne nous reste en réalité que deux options afin de fournir un apport suffisant en vitamine du soleil : la prise de compléments ou le recours au solarium. Cette dernière méthode est à recommander uniquement avec modération, en raison des risques qu’elle présente pour la santé.
Si l’on privilégie la prise de compléments, les gouttes et l’huile de vitamine D3 restent la meilleure solution. Ils contiennent en effet uniquement de la vitamine D3 et des huiles végétales, si bien que l’assimilation d’additifs douteux n’est pas une condition sinéquanone. Les compléments liquides de vitamine D3 se combinent également parfaitement avec les compliments alimentaires en vente libres, et permettent ainsi d’atteindre un dosage élevé.
En vue d’éviter les effets secondaires indésirables, la vitamine D3 devrait être toujours combinée avec la vitamine K2 MK7, puisque seule la combinaison de ces vitamines permet une efficacité optimale.
Sources
- Trang, Hoang M., et al. Evidence that vitamin D3 increases serum 25-hydroxyvitamin D more efficiently than does vitamin D2. The American journal of clinical nutrition, 1998, 68. Jg., Nr. 4, S. 854-858.
- Kipshoven, Christoph. Querschnittsstudie zur Abschätzung des Vitamin-D-Status in der Bevölkerung in Deutschland (DEVID-Studie). Diss. Köln, Univ., Diss., 2010, 2010
- Zittermann A, von Helden R, Grant W, Kipshoven C, Ringe JD. An estimate of the survival benefit of improving vitamin D status in the adult german population. Dermatoendocrinol. 2009 Nov;1(6):300-6. doi: 10.4161/derm.1.6.10970
- Eyles, Darryl W., et al. Distribution of the vitamin D receptor and 1α-hydroxylase in human brain. Journal of chemical neuroanatomy, 2005, 29. Jg., Nr. 1, S. 21-30.
- Garcion, Emmanuel, et al. New clues about vitamin D functions in the nervous system. TRENDS in Endocrinology & Metabolism, 2002, 13. Jg., Nr. 3, S. 100-105.
- Munger, Kassandra L., et al. Serum 25-hydroxyvitamin D levels and risk of multiple sclerosis. Jama, 2006, 296. Jg., Nr. 23, S. 2832-2838.
- Deutsche Gesellschaft für Ernährung, Österreichische Gesellschaft für Ernährung, Schweizerische Gesellschaft für Ernährungsforschung, Schweizerische Vereinigung für Ernährung (Hrsg.) „Referenzwerte für die Nährstoffzufuhr“ 1. Auflage, 5., korrigierter Nachdruck, DGE, Bonn 2013
- Holick, Michael F., et al. Evaluation, treatment, and prevention of vitamin D deficiency: an Endocrine Society clinical practice guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2011, 96. Jg., Nr. 7, S. 1911-1930.
- Vieth, Reinhold. Vitamin D supplementation, 25-hydroxyvitamin D concentrations, and safety. The American journal of clinical nutrition, 1999, 69. Jg., Nr. 5, S. 842-856.
- Heaney RP , Davies KM , Chen TC , Holick MF , Barger-Lux MJ 2003 Human serum 25-hydroxycholecalciferol response to extended oral dosing with cholecalciferol. Am J Clin Nutr 77:204–210